Samedi 25 janvier 2025
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Par Maxime de Sars Référence : 2858 Date édition : 2009 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0324-5 Nombre de pages : 278 Première édition : 1936 Reliure : br. Prix: 35.50€ |
Le comte Maxime de Sars retrace l'histoire de Beaurieux à travers son organisation sociale et les droits et devoirs qui façonnaient les rapports entre les différents personnages qui composaient la commune. En février 1217, Philippe Auguste confirma la charte communale accordée par l'abbesse d'Origny-Sainte-Benoîte à quatre villages de la vallée de l'Aisne : Chaudardes, Cuiry, Beaurieux et Craonnelle, « sous la réserve que les nouveaux hommes libres lui devraient le service militaire, au lieu et place sans doute du monastère ». L'exercice de la haute, moyenne et basse justice entraînait alors la jouissance des droits de chasse, de pêche, d'épave, d'aubaine, de bâtardise, d'amende, de confiscation et les privilèges reconnus dans l'église. Le bailli, nommé par l'abbesse, exerçait cette autorité et surveillait le marché aux grains. Les audiences hebdomadaires gérèrent pendant longtemps les problèmes quotidiens des habitants En mars 1786, il fut décidé de modifier l'heure à laquelle elles se tenaient : elles débuteraient dorénavant à 9 heures du matin pour éviter aux officiers et aux plaideurs de traverser les bois infestés de loups, durant la nuit. Les documents sur lesquels s'appuie Maxime de Sars lui permettent, en effet, de retrouver les éléments qui régissaient les rapports entre les individus mais surtout de recréer leur quotidien, souvent difficile et les combats que certains menèrent pour défendre ou améliorer leur situation. Le courage et l'amour du sol dont les habitants firent de tout temps preuve, leur furent indispensables pour faire face aux multiples invasions qu'ils subirent. Celle des cosaques de l'armée Winzingerode, en 1814, est l'occasion de découvrir le récit coloré de Joseph Grabowski, jeune officier polonais chargé de ramener auprès de Napoléon M. Bussy, maire de Beaurieux, qui vécut la bataille de Craonne au côté de l'Empereur, avant de devenir un de ses aides de camp. En 1915 et 1916, les habitants ne pouvaient pratiquement survivre que de l'armée et par l'armée : le plateau étant interdit en raison du voisinage de l'ennemi et l'autorité militaire cultivant partiellement la plaine, il ne leur restait que les pentes à exploiter.© Micberth
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