Lundi 09 décembre 2024
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Par l'abbé Joseph Chabert Référence : 2585 Date édition : 2007 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0026-8 Nombre de pages : 160 Première édition : 1901 Reliure : br. Prix: 20.28€ |
Ancien curé de Jaillans, l'abbé Joseph Chabert ne nourrissait aucune sympathie pour la Révolution «nouvelles doctrines étaient le triomphe de la démagogie» et guère davantage pour des prêtres qu'il jugeait défaillants (prestation du serment constitutionnel), mais l'histoire mouvementée, qu'il relate ici, des paroisses de Jaillans, Beauregard et Meymans, pendant cette période, est avant tout étayée par des références aux registres municipaux des trois localités en question. L'auteur y trouve, en effet, toutes les informations nécessaires concernant la vie administrative de l'époque (élection des officiers municipaux dans l'église de Meymans, première assemblée le 18 avril 1790, arrêté du 3 juin sur l'heure de fermeture des cabarets...) et tout ce qui a trait à l'aliénation des biens ecclésiastiques (21, 24 et 28 décembre 1790), aux impôts anciens et nouveaux, aux nombreuses réquisitions et vexations (histoire de Jean Mottet), aux « soldats volontaires et involontaires»...Pour que la rupture avec le passé fût réellement consommée, il fallait aussi procéder à la destruction de ce qui pouvait apparaître comme les symboles (civils) de l'Ancien Régimeaussi, le 1er décembre 1793, sur la place publique de Meymans, en présence du conseil général et de quelques citoyens, on fit «grand feu de joie avec tous les terriers et cahiers du seigneur de Villefranche (château de la Jonchère). Et pour parachever l'avènement de cette ère nouvelle, l'abbé Chirouse, curé de Beauregard, «chaleureusement les idées révolutionnaires», participa à la vente des biens de son église, devint procureur de la commune et s'en prit même à son collègue de Meymans. Mais alors que les édifices religieux avaient été mis à sac, les cloches descendues des clochers, les tombeaux eux-mêmes pillés (procès-verbal du 91794), les paroissiens de Jaillans et de Meymans forçaient leur vieux curé à leur dire une messe, selon «nouvelle loi sur le libre exercice du culte». Déjà, les temps changeaient...© Micberth
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