BEAUNE (Les Rues de). Histoire populaire et anecdotique de cette cité

Par Charles Aubertin

Référence : 2805
Date édition : 2009
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0266-8
Nombre de pages : 608
Première édition : 1867
Reliure : br.

Prix: 75.05€

S'il est vrai que l'on aime mieux son pays quand on le connaît davantage, l'histoire des Rues de Beaune est destinée à grandir encore l'attachement des habitants pour leur berceau.
L'auteur a fouillé dans tous les replis de l'antique cité bourguignonne : il a fait appel à toutes les bibliothèques, à toutes les archives; des vieux titres, des vieux parchemins oubliés, il a extrait des souvenirs disséminés dans la nuit des âges, il les a tirés de la poussière pour nous faire, témoins d'incidents continuels, d'événements pleins d'attraits qui se sont passés, sous les pas des Beaunois, dans les murs qu'ils habitent.
Cet enchaînement de récits locaux forme comme une biographie de chaque rue, de chaque maison, de chaque monument et d'un grand nombre de familles qui comptent encore à Beaune d'honorables descendants.
Sous la plume de M. Aubertin, chaque pavé, chaque porte, ont leur signification, leur langage, et sont les feuillets du livre commun qu'on appelle la cité. Tous les coins de la ville montrent les événements qui, à des distances plus ou moins éloignées, les ont eus pour théâtre, et les hommes qui y sont nés, y ont vécu et y ont joué un rôle de quelqu'importance.
L'auteur suit les transformations successives de la ville jusqu'à la fin du XIX^e siècle.
Il signale les hommes et les événements de l'époque qui peuvent offrir de l'intérêt ; mais qui, pour être bien jugés, demandent à être vus à distance.
Cette histoire, oeuvre de patientes recherches, écrite sans prétention, sans boursouflures littéraires, porte en elle un intérêt palpitant.
« C'est, croyons-nous, d'intérêt public de mettre au jour le travail d'un concitoyen studieux, qui, sans souci de mesquins dénigrements, de petites jalousies, se mêle au mouvement intellectuel de notre époque, et contribue ainsi au développement de l'art, de l'archéologie et des études locales », écrivait Bataut-Morot, en 1867, premier éditeur de cet ouvrage.
© Micberth

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