Vendredi 13 décembre 2024
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Par Louis Schaudel Référence : 2823 Date édition : 2009 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0287-3 Nombre de pages : 162 Première édition : 1926 Reliure : br. Prix: 20.28€ |
Au XIIIe siècle, Badonviller formait une communauté, sous la seigneurie des comtes de Salm pour les trois quarts, et des chevaliers du Temple pour un quart. Aboli dans des circonstances dramatiques par Philippe le Bel qui convoitait ses richesses, l'ordre des Templiers demeure un épisode fascinant de notre histoire. Louis Schaudel rappelle la vocation et l'organisation de ces religieux hors du commun, dont certains, bourgeois, roturiers ou vilains, constituaient le personnel domestique et agricole des commanderies, permettant ainsi aux autres de conjuguer leur talent de chevalier et leur vocation de moine. Place d'armes et chef-lieu du comté de Salm, Badonviller vit son destin bouleversé par le partage du comté, puis par la séparation définitive du comté et de la principauté de Salm, qui eut des conséquences désastreuses pour la ville. L'ancienne capitale devint, pour un temps, le chef-lieu d'une prévôté et vit partir tous les fonctionnaires publics et les notables. Puis la Révolution balaya les anciennes institutions et fit entrer la principauté séparée de Salm-Salm, dans le cadre de l'unité française. La Première Guerre mondiale tient une large place dans le récit de Louis Schaudel. Grâce au journal tenu par le maire, Émile Fournier, il retrace l'invasion puis les bombardements subis par la commune. Le sentiment patriotique est alors très fort, face aux envahisseurs qui s'installèrent à trois reprises, forçant les neuf dixièmes de la population accablée et désemparée, à un « lamentable exode ». Aucune habitation ne fut épargnée par les obus qui s'abattirent sur Badonviller jusqu'au jour de l'Armistice. À l'heure de la reconstruction, nul n'épargne ses efforts et la fierté de chacun est immense lors de l'inauguration du monument commémoratif, en présence du maréchal Joffre, venu rendre un dernier hommage aux victimes civiles et militaires, renouvelant les marques d'une reconnaissance éternelle aux combattants des États-Unis, qui, en ces lieux et pour la toute première fois, « prenant place dans les rangs clairsemés de nos soldats, ont mêlé leur sang au nôtre. »© Micberth
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