Vendredi 29 mars 2024
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Par Jean Mossay Référence : 1660 Date édition : 1998 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84178-177-1 Nombre de pages : 274 Première édition : 1956 Reliure : br. Prix: 36.51€ |
Les lieux qui accueillent Avesnes ont connu une agglomération humaine bien avant le XIe siècle, successivement gauloise, romaine et franque. Les fouilles du camp de César sont là pour authentifier les suppositions.
La naissance officielle de la « commune » remonte à l'an 1200. Cette année-là, la ville s'affranchit du joug seigneurial, et obtient son autonomie administrative par une charte du seigneur Gautier II. Désormais, la ville possède son mayeur, et ses jurés ou échevins. La ville connaît plusieurs dominations : la bourguignonne (1436-1477), l'autrichienne (1477-1556) et l'espagnole (1556-1659). C'est en 1659 qu'enfin, grâce au traité des Pyrénées, Avesnes, Rocroi, Mariembourg, Le Quesnoy et Landrecies deviennent françaises.
Le XVIIIe siècle est une époque heureuse pour la localité, malgré un appauvrissement certain. De 1715 à 1789, Avesnes n'est plus le théâtre d'événements militaires ou d'importance nationale. Les habitants en profitent pour construire, croyant dans le lendemain. Dans la correspondance des intendants, le mot « embellissement » prime sur celui de fortifications.
La Révolution française ne crée pas d'échauffourée dans la commune, malgré la nervosité de la population. Le maire O'Farel, dont la particule est déguisée dans ce nom d'origine irlandaise, est contraint de démissionner le 19 novembre 1791, avec tous ses échevins, et de gagner l'étranger.
Lors de la Première Guerre mondiale, et alors que Maubeuge est tombée aux mains des Allemands, le gouvemeur Von Mehring, qui s'installe à la sous-préfecture, fait placarder un avis laconique destiné à la population : « J'ai brûlé Orchies. Si Avesnes ne se tient pas bien, elle aura le même sort ».© Micberth
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