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MONTAIGU (Paroisses, églises et cures de)


Par Dr Gustave Mignen


Référence : 3490
Date édition : 2018
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-1009-0
Nombre de pages : 216
Première édition : 1900
Reliure : br.

Prix: 28.00€


     Au moment de la Révolution, la petite ville de Montaigu qui comptait trois paroisses, était encore un des centres les plus actifs de la vie religieuse en Bas-Poitou. Elle avait été le théâtre de luttes sanglantes entre les armées catholiques et protestantes qui s'en disputèrent tour à tour la possession, mais aussi de luttes locales tout aussi ardentes, entre ceux qui professaient l'un ou l'autre culte. Depuis le traité de Fleix par lequel le roi ordonna le 26 novembre 1580 son démantèlement, et surtout depuis la révocation de l'édit de Nantes, elle jouissait d'une apparente paix religieuse. Jusqu'au dernier quart du XVIe siècle, il existait quatre paroisses distinctes placées sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, Saint-Jacques, Saint-Nicolas et Sainte-Marie ou Notre-Dame. La paroisse de Saint-Jean-Baptiste était la plus considérable par son étendue territoriale et par le nombre de ses habitants. Centre le plus important de la région et le plus proche de Nantes, Montaigu attirait les seigneurs dont les fiefs voisins mouvaient de son marquisat et était le lieu de réunion d'une société choisie. Chef-lieu des Marches Communes de Poitou et de Bretagne, on y rencontrait de nombreux employés des aides, des traites foraines, des fermes du roi qui vivaient au milieu de la bourgeoisie locale représentée par les procureurs et les notaires du marquisat, les médecins, les apothicaires, le sénéchal et autres officiers de la justice seigneuriale. Toute cette population avait élu domicile dans la paroisse de Saint-Jean-Baptiste et l'abandon des châteaux, tristes et solitaires demeures, ne fut pas sans dommage pour les habitants des campagnes, réduits à la misère et victimes d'épidémies meurtrières. La chapellenie de Saint-Jean-Baptiste était déjà dénommée église en 1241. Sa situation voisine du château autour duquel se groupait la population pour sa sécurité lui conféra une prépondérance constante sur les autres chapellenies, même quand elles devinrent à leur tour églises. La paroisse Notre-Dame qui s'étendait sur toute la partie orientale de la ville cessa d'exister quelques années après la destruction de son église et de son quartier, lors du siège soutenu contre les catholiques par Montaigu, tombé au pouvoir des réformés. Les ressources manquant pour financer les réparations, les paroissiens demandèrent leur union à la paroisse Saint-Jean-Baptiste. La paroisse de Saint-Jacques ne comprenait que quelques maisons groupées autour de l'aumônerie. Séparée du château par un ruisseau transformé en un étang permanent par un ingénieux système de défense, sa faible population composée de modestes artisans se trouvait à la merci des assaillants.
© Micberth
     

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