Vendredi 29 mars 2024
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Par Société historique du canton de Trévières Référence : 2674 Date édition : 2007 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0120-3 Nombre de pages : 210 Première édition : 1928 Reliure : br. Prix: 24.34€ |
Il s'agit du cinquième tome des Notes historiques sur le Bessin, rédigé par la Société historique du canton de Trévières. Les trois manoirs qui y sont principalement présentés sont étudiés suivant le même plan. L'architecture est d'abord décrite précisément, puis une généalogie très complète des familles l'ayant eu en leur possession, est proposée. La première excursion, le 26 juin 1926, a consisté à visiter le manoir des Londes en Trévières ou des Tourailles. Ce « manoir a conservé sa disposition primitive : grande cour régulière, à laquelle on accède par une porte, dont les piliers anciens sont encore debout ; au fond, le corps de logis ; de chaque côté, des bâtiments agricoles, granges, charreteries, étables ; à droite de la porte, un pavillon formant bastion, dans le style assez particulier de son époque ». La deuxième excursion, le 20 avril 1927, a débuté par la visite du manoir de Vérigny qui doit son nom à une très ancienne famille du Bessin dont on trouve mention dès 1244. Témoin de son époque, son ordonnance reflète la quiétude toute relative qu'avait rétablie le règne d'Henri IV. Seules, deux meurtrières assurent la défense de l'édifice. L'amateur de généalogie trouvera de précieuses informations sur les familles de Vérigny, mais aussi les familles Conseil, de Méherenc, des Marets, de Petitcœur, de Taillevast, de Suhard, de Cussy, de Picquot et sur la Seigneurie de Canchy, longuement évoquée. A l'inverse de celui de Vérigny, le manoir Saint-Pierre à Saint-Pierre-du-Mont, rappelle l'obligation pour ces demeures isolées de pouvoir mettre à l'abri ses habitants. « D'aspect sévère, flanquée à droite d'une tour de défense à mâchicoulis surmontée d'un colombier au toit conique, cette entrée a tous les caractères des portes fortifiées qui gardaient l'accès des manoirs normands de la fin du XVIe siècle, alors que les guerres étaient encore mal éteintes, que les routes n'étaient pas sûres et qu'il importait de se protéger contre les malandrins et rôdeurs qui traînaient dans le pays ». C'est un des exemples les plus accomplis des demeures seigneuriales normandes. Les familles du Mesnil, de Frotté, de Beaurepaire, du Mesnil de Saint-Paul et de Saint-Hilaire, les de Bechevel s'y sont succédé.© Micberth
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