Vendredi 26 avril 2024
Collection fondée en 1987
sur le Net depuis 1997
Par Société historique du canton de Trévières Référence : 2673 Date édition : 2007 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0119-7 Nombre de pages : 214 Première édition : 1926 Reliure : br. Prix: 25.36€ |
Il s'agit du quatrième tome des Notes historiques sur le Bessin, rédigé par la Société historique du canton de Trévières, qui retrace deux excursions. La première s'est déroulée le 20 septembre 1922, dans la commune d'Englesqueville et plus précisément à Beaumont. La chapelle du château, construite probablement au XIIe siècle, a été classée Monument historique en 1922. Le château doit son nom, Beaumont-le-Richard, à Richard du Hommet, devenu seigneur de Beaumont par son mariage avec Agnès d'Aunay, vers 1150. Le baron Th. du Hommet, en communiquant aux membres de la Société historique du canton de Trévières, un ancien manuscrit qui retrace les principaux actes des connétables de sa famille, enrichit cet ouvrage d'une précieuse source d'informations. A partir de 1272, la baronnie de Beaumont-le-Richard devient la possession de la famille de Hotot, jusqu'en 1634. Ruiné, en particulier à cause des guerres civiles, Jacques de Hotot dut vendre sur saisie la châtellenie de Beaumont, qui fut adjugée pour « six vingt mille livres » à Jean de Choisy, faisant de ce dernier un des principaux seigneurs du Bessin. La visite du vieux château de Coigny, délaissé dès 1866, et du château de Franquetot, est l'occasion d'éditer la généalogie des Franquetot-Coigny, telle que l'a reconstituée M. de Laheudrie. Autre grande descendance normande, la famille d'Aigneaux a donné son nom à un manoir proche des Pavillons d'Acqueville. L'excursion se termine par la visite des églises de Deux-Jumeaux et de Saint-Gerbold de Crosville. Le périple du 19 septembre 1924 est d'abord consacré à l'église Saint-Romain d'Etreham. Sa façade occidentale est romane ; elle offre un portail à plein cintre et à deux archivoltes. Les guerres de Religion émaillent son histoire et celle des anciens fiefs d'Étreham. Prolongeant la visite de l'église Saint-Éloi de Russy, plusieurs pages sont consacrées à la nomination des curés de Russy. Jusqu'à la Révolution, les chanoines possédant la prébende de Missy en la cathédrale de Bayeux avaient le droit de nommer le curé de Russy. Ils avaient également en charge la surveillance de l'école. Le plus ancien d'entre eux est Guérin-Boistard, à la fin du XIIe siècle.© Micberth
06:37
   RECHERCHE