TANCARVILLE (Histoire du château et des sires de)

Par Achille Deville

Référence : 2798
Date édition : 2009
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0258-3
Nombre de pages : 404
Première édition : 1834
Reliure : br.

Prix: 48.68€

Du haut de la Pierre Gante, A. Deville nous fait admirer la vue imprenable sur cette noble forteresse. Il donne de nombreuses précisions sur l'édifice et son évolution au cours du temps. Les remaniements de certains bâtiments ont été si nombreux, après leur destruction par les Anglais, qu'il est difficile de reconnaître leur destination première. « Admirez avec moi l'effet extraordinaire de cet énorme manteau de lierre qui embrasse la tour de droite, écrit l'auteur avec passion, monte de sa base à son sommet, et l'étreint de ses mille bras ». Si l'architecture séduit autant qu'elle pose de questions, les événements historiques auxquels le château est lié passionneront le lecteur. L'auteur évoque les sept cents ans au cours desquels le domaine est resté, de père en fils, d'alliance en alliance, dans les mains aristocratiques des Tancarville, des Melun, des Harcourt, ou encore des Longueville, avant de devenir la possession des financiers. Il présente les forces mais aussi les faiblesses de ces hommes hors du commun qui ont autant marqué l'histoire nationale que celle du château. Il dresse leur portrait, n'hésitant pas à dénoncer parfois leurs revirements d'opinion ou leurs contradictions. Il s'amuse aussi de leur originalité, comme celle de Rabel, si farouche et si âpre aux combats, qui pouvait cependant s'attendrir sur le sort des malheureux. « Tels étaient ces barons du Moyen Age : bizarre assemblage de barbarie et de piété ; durs et sanguinaires à l'ennemi et à leurs vassaux, parfois aumôniers et piteux aux pauvres ». A. Deville raconte les drames mais aussi les moments heureux, comme ce banquet donné le 5 janvier 1450 dans la tour Carrée en l'honneur de la France et de la victoire de Charles VII. Il explique aussi le déclin du domaine, quand les aristocrates préférèrent peupler les antichambres des rois, laissant leur domaine aux mains des investisseurs.
© Micberth

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