Samedi 20 avril 2024
Collection fondée en 1987
sur le Net depuis 1997
Par Jean Sorrel Référence : 2014 Date édition : 2003 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-390-1 Nombre de pages : 286 Première édition : 1981 Reliure : br. Prix: 35.50€ |
L'ouvrage présenté ici est le second, et dernier, volume du livre intitulé Histoire de Saint-Marcellin, paru en 1981. Intitulé Les temps nouveaux, il nous fait d'abord revivre les prémices de la Révolution dans la cité dauphinoise : précisant que l'effervescence politique était grande dans cette ville où « la société et la bourgeoisie relevaient d'un certain niveau » (instruction développée par les Carmes et les Ursulines) et où les gens de loi étaient nombreux ; ensuite, il retrace la période révolutionnaire, marquée par une opposition violente entre partisans et adversaires des idées nouvelles, par des actes de vandalisme, le drame des prêtres réfractaires (cinq dans le canton à l'époque), la vente des biens du clergé, l'établissement d'une liste des « aristocrates » de la ville, l'emprisonnement de Barnave, pendant deux mois, à Saint-Marcellin, la création d'un atelier de fabrication de salpêtre et des périodes de disette... C'est au début du XIXe siècle que les habitants de la cité commencent à pouvoir améliorer leur vie quotidienne (chauffage au bois généralisé et début d'urbanisation).Cependant, les grands changements interviendront dans la seconde moitié du XIXe siècle : construction des écoles maternelles, de la maison d'arrêt, du palais de Justice (1861) et de la Caisse d'épargne, du chemin de fer (ligne Valence-Moirans, en 1864), installation de l'éclairage au gaz (1866), des écoles primaires (1882), du système d'égouts, de l'électricité (1896). L'auteur n'en oublie pas pour autant l'origine des noms des rues et des places anciennes (rues de Beauvoir, de Chevrières, de la Halle, du Poignard, Garagnol, des Remparts, du Four, du Château-Bayard, place Tardivonnière...), ceux des familles nobles et des personnalités marquantes (de Garagnol, de Beaumont, du Rivail, Mulet, Reynaud...) et il évoque le château du Mollard, auréolé de gloire et de mystère, avec ses possesseurs successifs, les de Maugiron pour la période fastueuse et la maison Clerc au début du XXe siècle. Pour le reste, « la chronique de notre cité fut l'écho, parfois assourdi, parfois amplifié, de l'histoire de France entière », écrit Jean Sorrel. © Micberth
10:37
   RECHERCHE