SCHWEIGHAUSEN (Notice historique et topographique sur le village de)

Par l'abbé Waller

Référence : 2589
Date édition : 2007
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0031-2
Nombre de pages : 190
Première édition : 1870
Reliure : br.

Prix: 24.34€

Persuadé que la connaissance de l'histoire locale ne répond pas seulement à une curiosité légitime, mais aussi à un devoir intellectuel et moral - « toutes ces vieilles et belles choses au milieu desquelles nous respirons, nous les dédaignons » - l'abbé Waller, dans cet ouvrage consacré à Schweighouse-Thann (Schweighausen), fait feu de tout son talent pour que ses lecteurs n'ignorent rien du passé de cette commune du canton de Cernay dont l'origine remonte très loin dans le temps et qui foisonne de personnages et d'événements importants. De l'époque des Celtes, (nombreux noms de lieux celtiques germanisés dans la région) jusqu'à la veille de la guerre de 1870, c'est, en effet, une véritable épopée civile, guerrière et religieuse qui, au fil des pages, se déroule sous nos yeux. Les Thuringiens, si l'on se fie aux Commentaires de César, habitaient cette terre avant la conquête romaine et « les Alémans » (V^e siècle), puis les Francs (VI^e) s'y établirent et après cette période de troubles, « la province fut heureuse et tranquille » jusqu'à la mort de Charlemagne (814).
Cependant, il fallut « de longues et sanglantes querelles » avant que l'Alsace ne fût annexée définitivement à l'Empire germanique (925), que l'on érigeât le comté de Ferrette, « si célèbre dans notre histoire » et que Schweighausen fût « réuni aux magnifiques possessions » du comte Frédéric I (vers 1125). La période germanique de l'histoire de la commune (et seigneurie) s'acheva en 1648, mettant fin à la terrible guerre de Trente Ans et annexant l'Alsace à la France ; mais les violences reprirent (1674-1678) jusqu'au traité de Nimègue qui assura la paix à Schweighausen jusqu'à la Révolution... Outre ces turbulences de l'histoire, décrites avec toutes leurs incidences sur notre localité, l'auteur recense nominalement toutes les familles qui se sont établies dans le village de 1641 à 1786, des Grieneisen aux Rantz, et il présente son récit dans une double perspective : celle de la commune (sous les comtes, sous les nobles du village, sous les suzerains non colongers) et de la paroisse (depuis le X^e siècle), avant de citer nommément les familles nobles et tous les villages détruits.
© Micberth

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