Vendredi 29 mars 2024
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Par Jean Ratel Référence : 1655 Date édition : 1998 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84178-172-0 Nombre de pages : 228 Première édition : 1942 Reliure : br. Prix: 28.40€ |
Marles tire son nom de la constitution géologique de son sol. Comme pour Marle dans l'Aisne, le terrain est constitué en majorité de calcaire recouvert d'une couche d'argile, c'est-à-dire de marne.A l'époque féodale, Marles est divisé en trois seigneuries, desquelles dépendent de multiples fiefs. De nombreux droits étaient attachés à la seigneurie principale tels que le droit de clocher (préséance dans l'église et aux processions), le droit de pêche et de chasse, le droit de « plantis » (planter) dans les chemins et les rues, de nombreuses rentes foncières et seigneuriales, etc.Deux grandes familles régneront sur les lieux : les Noyelles du Moyen-Age à l'avènement des Bourbons ; les Beaulaincourt de la fin du XVIe siècle à la Révolution. Au départ, les seigneurs font édifier un manoir où ils résident et remplissent leur rôle protecteur.L'esprit révolutionnaire est incarné par Jean-Baptiste Mallet, fermier qui refuse dès 1789 de payer un droit de thérage (prélèvement de blé ou de légumes sur les produits de la terre) au seigneur Ange Guilain Joseph Alexandre de Beaulaincourt. Condamné par le conseil d'Artois, le paysan devient le chef de la fraction révolutionnaire marlésienne.Pour Jean Ratel, l'événement historique le plus considérable pour la vie de Marles a lieu lors de la découverte en 1852 de la continuation, dans le sous-sol, du gisement houiller du Pas-de-Calais, alors en pleine prospection. La concession sera accordée par décret impérial le 29 décembre 1855 pour une superficie totale de 2 990 hectares. La Compagnie des Mines de Marles entreprendra dès 1861 la construction de la cité Sainte-Barbe.© Micberth
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