Jeudi 25 avril 2024
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Par Alphonse Bergerot et I. Diegerick Référence : 2763 Date édition : 2008 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0216-3 Nombre de pages : 508 Première édition : 1857 Reliure : br. Prix: 60.85€ |
Alphonse Bergerot a consacré une très grande partie de sa vie à Esquelbecq. Au fil des années, il a œuvré pour améliorer la qualité de vie de ses concitoyens en tant que maire et bienfaiteur. Mais sa passion pour la ville passe aussi par une connaissance très approfondie de son histoire. Aidé par I. Diegerick, archiviste de la ville d'Ypres, il a élaboré un ouvrage de référence. Le lecteur appréciera la précision, la rigueur, la multitude de citations, de pièces justificatives et la richesse de ses illustrations. Au cœur de ses recherches, se situent le château et les seigneurs. Dès les premières pages, l'auteur nous conte l'histoire de saint Folquin, parce que « depuis l'an 855 jusqu'à nos jours, [elle] se trouve liée à celle d'Ekelsbeke et de ses seigneurs ». Il s'appuie sur la légende racontée par G. de Whitte qui pour lui, « a un caractère de vérité incontesté et [parce] que le merveilleux qui s'y trouve mêlé à chaque instant, est une peinture naïve et qui a son charme, des croyances de ces temps reculés ». Dans un souci de vérité et de clarté qui caractérise l'ouvrage, Alphonse Bergerot explore ensuite toutes les étranges vicissitudes qui entourent l'histoire des ossements de saint Folquin, conservés dans l'église depuis 855. Parmi les nombreux écrits qui font référence aux miracles opérés par les reliques, il choisit de retranscrire celui qui rapporte une cérémonie en 1210, à laquelle la population, qui demeure son centre d'intérêt majeur, fut associée. Le lecteur retrouvera, au fil des pages, cette dimension humaniste et politique qui a animé l'existence de l'auteur. Lorsqu'il retrace la vie de Valentin de Pardieu, seigneur de la Motte, il nous présente avec passion les combats nationalistes de cet homme hors du commun, qui s'attachait à défendre son pays et protéger ses hommes. Mais en historien honnête, il présente également les trahisons « d'une des plus belles figures militaires de cette époque », passée au service du roi d'Espagne. A l'appui de son récit, l'auteur consacre de nombreuses pages à la correspondance du seigneur de la Motte, favorisant ainsi une appréhension plus personnelle du personnage.© Micberth
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