CHAUVIGNY. Les Chauvinois

Par Pol Jouteau

Référence : 2927
Date édition : 2010
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0396-2
Nombre de pages : 272
Première édition : 1933
Reliure : br.

Prix: 34.48€

Si ce livre reflète l'amour de l'auteur pour sa ville, on peut y voir une chronique « romantique », à consulter avec prudence. « Guide militant, plus sensible à la vie des hommes et des femmes de sa cité qu'aux faits historiques et à leur analyse », selon Max Aubrun, Pol Jouteau présente ici « son » Chauvigny. Après les temps préhistoriques, sa position, son haut promontoire, sa vallée fertile, ses vieux sanctuaires, son forum, en ont fait un grand relais officiel sur la route romaine. La cité accueillait alors une importante population dispersée ou massacrée au cours des grandes invasions qui mirent Chauvigny à feu et à sang. Les Wisigoths contribuèrent à reformer la cité, en acceptant que les indigènes conservent leurs mœurs et leurs anciens rites. Cette époque florissante toucha à sa fin lorsque Clovis entreprit de venir ravager la vallée de la Vienne. Le sort de la Gaule et du territoire chauvinois fut réglé en l'an 507. Les habitants refusant de se soumettre, Clovis fit brûler la ville et ses temples, laissant le pays aux mains d'un chef franc aux méthodes barbares. Au cours du Moyen Âge, les barons de Chauvigny devinrent les maîtres du pays, car, bien que vassaux des comtes de Poitou, ils étaient suzerains des seigneurs des environs. La cité, avec ses cinq châteaux forts installés sur un promontoire, une douzaine d'églises et de chapelles, devint une place redoutable et primordiale que les Français et les Anglais, les catholiques et les protestants, se disputèrent tour à tour, pendant des siècles, lors de longues et sanglantes batailles. Avant la chute de l'Ancien Régime, la commune et ses faubourgs ne comptaient plus que 425 feux et une grande misère touchait le peuple. Lors de la constitution civile du clergé, le baron de Chauvigny, évêque de Poitiers, qui s'était réfugié au château baronnial, en fut chassé par la population qui incendia la demeure. Le mouvement anticlérical et antireligieux qui s'était renforcé durant la période révolutionnaire prit une nouvelle ampleur à partir de 1880, provoquant de violentes manifestations dans les rues. Parallèlement, la ville reprit, à cette époque, un nouvel essor, grâce au développement de son commerce et la prospérité de son industrie.
© Micberth

23:46

MON COMPTE