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CHÂTEAUNEUF-DU-FAOU, HUELGOAT et LANDELEAU (La sénéchaussée de)


Par Raymonde Delaporte


Référence : 3375
Date édition : 2015
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0883-7
Nombre de pages : 250
Première édition : 1905
Reliure : br.

Prix: 33.00€


     Le territoire qui devait former plus tard le ressort de la sénéchaussée de Châteauneuf-du-Faou et annexes faisait partie du pays de Poher. Au VIe siècle, le célèbre prince Conomor étendit sa domination jusqu'aux rivages de la Manche ; mais après sa mort, ses domaines furent démembrés et une partie fut partagée entre le Léon et la Cornouaille. Les princes du Poher jouèrent un rôle important au Xe siècle grâce, notamment, à Alain Barbetorte qui contribua à secouer le joug des Normands. Vers cette époque, les seigneuries de Huelgoat, de Landeleau et de Châteauneuf-du-Faou dépendaient de cette vicomté. Elles passèrent ensuite dans différentes mains avant d'entrer dans le domaine ducal. De faible importance, elles furent unies dans une administration commune, tout en conservant leur autonomie. Entre 1660 et 1680, Châteauneuf dont la situation était plus avantageuse et l'agglomération plus grande, devint le lieu ordinaire de la justice. Chef-lieu de la sénéchaussée, la ville devint la résidence des procureurs et des huissiers, le lieu des audiences et des plaids généraux. Au commencement du XVIIIe siècle, l'auditoire de Châteauneuf était dans un délabrement presque complet. La prison qui y était attenante ne valait pas mieux. Un local fut donc loué à l'année pour servir d'auditoire et de prison. Le propriétaire se contentant de percevoir le loyer, en 1775 la situation devint lamentable : par une rue infecte on parvenait à la salle d'audience dans une chambre ordinaire dont le parquet était vermoulu et les enduits dégradés, la garniture des sièges des juges et du procureur pourrissait et une tapisserie en laine semée de fleurs de lys était usée jusqu'à la trame. La procédure ne se déroulait pas toujours d'une façon régulière et de nombreuses difficultés venaient en retarder le développement. Les accusés, laissés libres après la plainte jusqu'à ce qu'ils fussent suffisamment chargés, essayaient par tous les moyens d'empêcher les témoins de parler. Parfois ils tâchaient de les gagner par des libations ou des repas, mais le plus souvent ils avaient recours à l'intimidation. Les juges faisaient parfois appel à des experts dont le talent n'était souvent pas à la hauteur de leur zèle. Des exhumations étaient ordonnées pour visiter les cadavres lorsque la mort ne semblait pas naturelle. En 1729, Marie Paugam dut toucher le corps exhumé de sa prétendue victime : elle s'exécuta « en priant Dieu de faire que ce cadavre donna quelque marque sy jamais elle lui avoit fait aucun mal ».
© Micberth
     

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