BIARRITZ au vent du large et de l'histoire

Par ADDAC

Référence : 1686
Date édition : 2000
Format : 20 X 30
ISBN : 2-84435-140-9
Nombre de pages : 340
Première édition : 1988
Reliure : br.

Prix: 43.61€

Il y a près d'un siècle et demi que le monde a découvert Biarritz, que des poètes de France et de Navarre ont chanté cet «des vagues et de l'océan», relayés par les chroniqueurs et les publicistes qui se sont contentés, le plus souvent, d'en évoquer les charmes, les beautés touristiques, sans explorer l'âpreté tumultueuse des origines, la réalité historique, les combats des Biarrots qui se sont, de tout temps, colletés avec les éléments. Aussi, bien loin de tout couplet naïf et idyllique, les auteurs de cet ouvrage ont nourri l'ambition, à l'aube du III^e millénaire, de témoigner des grands faits essentiels qui ont marqué l'existence de la cité, tant dans le domaine de l'évolution historique que dans celui du «discret, émouvant ou pathétique».
C'est d'abord le couple indissociable formé entre Biarritz et l'océan, avec la dérive continentale, l'histoire d'avant l'Histoireensuite la ville, ses habitants et ses métiers, le portrait haut en couleurs d'une communauté soudéepuis, les marins, les corsaires et les pêcheurs de baleines, ou comment vivre constamment avec les dangers de la merenfin, Biarritz devenue, après 1850, l'un des rêves géographiques du monde, un lieu voué au luxe baroque, aux jeux d'argent et à la musique, à des festivités rustiques sur fond d'horizon mugissant, un miracle qui apparaît aujourd'hui, en pleine modernité, parfaitement préservé.
Et tout au long du livre, portés en ombres tutélaires, d'hier à aujourd'hui et d'aujourd'hui à hier, l'empereur et Eugénie, les sublimes découvreursBasques d'adoption, charmants intercesseurs, amoureux des danses et des chansons, des falaises et des rochers, de cette rafraîchissante et belle rusticité qu'ils savaient conjuguer avec leurs goûts raffinés et dont ils firent partager la saveur à toute l'aristocratie européenne, puis au monde entier. N'est-ce pas là que fut perpétrée la mort de la crinoline, au nom d'une irrésistible liberté
© Micberth

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