AINAY-LE-CHÂTEAU en Bourbonnais. Histoire de la ville et de la châtellenie des origines à nos jours

Par Henry de Laguérenne

Référence : 2496
Date édition : 2006
Format : 14 X 20
ISBN : 2-84373-911-X
Nombre de pages : 850
Première édition : 1912
Reliure : br.

Prix: 99.39€

Rien de plus stimulant, pour un historien, que de faire œuvre de pionnier : de consacrer de longues recherches à l'histoire d'une localité dont le passé a été, à bien des égards, prestigieux, mais, pour une grande partie, occulté. Henry de Laguérenne, membre de la Société archéologique de France et de la Société d'Émulation du Bourbonnais, a vécu cette aventure exaltante en écrivant cet ouvrage de référence sur Ainay-le-Château, une ville aux origines anciennes qui devint l'une des dix-sept châtellenies royales du Bourbonnais, en 1525. Terre des sires de Bourbon depuis toujours, elle avait connu une prospérité grandissante, mise à mal par la guerre de Cent Ans, ne retrouvant son importance qu'à la fin du XV^esiècle (documents de 1498), avant d'être jetée dans les luttes civiles et religieuses du siècle suivant (les huguenots s'en emparèrent en 1568), d'être dévastée par la peste dans le premier quart du XVII^e siècle (recrudescence en 1629) et d'être prise, au moment de la Fronde, par les partisans de Condé qui lui imposèrent d'énormes contributions de guerre.
En dépit de tous ces malheurs (violences, ruine financière, émigration de Castellainaisiens...), la vie commerciale et artisanale se développa à nouveau dans la cité et le terrier de 1679 révèle des « héritages et fermes meubles » non négligeables. Cependant, les « mauvais jours » ne sont pas rares au XVIII^e siècle (livre de raison de Jean-Baptiste Theurault : intempéries, passages de troupes, impôts...) et la Révolution n'apportera guère de solutions (mauvaises récoltes) à la pénurie des blés qui dura près de six ans, à dater de 1789. L'auteur retrace ensuite, avec le même souci des détails la vie à Ainay sous les différents régimes qui suivirent, de l'Empire (acclamé : augmentation de la population) jusqu'en 1901 (« commerce plutôt local, mais exportation de bois par le canal du Berry ») : un récit complété par un sésame touristique pour la région et une précieuse Table alphabétique des noms de personnes et de familles.
© Micberth

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